Centre de Culture Scientifique, Technique et Industrielle de Guadeloupe
Actualités

Vendredi 2 février - Lycée Charles Coeffin, Baie-Mahault
L’association des Olympiades de chimie de la Guadeloupe a l’honneur d’organiser pour la seconde fois au sein de notre département, Les Olympiades de Chimie.
C’est avec enthousiasme, que nous renouvelons durant cette année scolaire 2017/2018 les épreuves régionales du concours qui se dérouleront le 2 Février 2018 au lycée Charles Coeffin.
La précédente session des Olympiades de Chimie, furent extrêmement enrichissantes pour nos jeunes participants et eurent un impact direct dans le choix de leur cursus. Nous sommes ravis des résultats obtenus et espérons pour cette nouvelle session un bilan tout aussi positif.
Ainsi, depuis 34 ans dans toute la France, près de 2400 candidats, élèves de première et terminale scientifiques, s’affrontent dans chacune des académies organisatrices à travers une série d’épreuves théoriques et pratiques. La compétition se déroule, en effet, en deux étapes : la première au niveau académique par le biais d’un concours régional, la seconde au niveau national.
Après examen des candidatures, les meilleurs élèves — une vingtaine environ — sont retenus comme admissibles et peuvent se présenter à la mi-février à l’oral académique. Ils sont convoqués sur une journée pour une épreuve individuelle de travaux pratiques d’une durée de 2 heures et une épreuve collective avec documents. Pour cette deuxième partie, les équipes disposent de 2 heures de préparation puis exposent leurs résultats et répondent aux questions du jury pendant 30 minutes. Après délibération, le jury proclame le palmarès et un lauréat académique est désigné. Ce dernier est sélectionné pour participer aux épreuves nationales qui se déroulent à Paris les 4 et 5 avril 2018.
Le LPO Charles Coeffin de Baie-Mahault a été choisi pour l’organisation de l’épreuve académique en raison de son laboratoire très bien équipé. Les épreuves finales académiques y ont lieu vendredi 2 février 2018.
En partenariat avec le Rectorat, Albioma Moule, Archipel des Sciences, l’ASC SARA, Lafarge, SCL, P. Autour & Compagnie, Jeulin, Bologne, Carso Caraïbes, Covachim-M2E, EDF Guadeloupe, Capnopé, KJD Capital, LPO Charles Coeffin.
1927 - 2017
Lucien DEGRAS m’accueille à la station d’amélioration des plantes du Centre INRA Antilles Guyane en septembre 1970.
Il est polyvalent et infatigable. Administrateur du Centre de Recherche Antilles-Guyane de l’INRA depuis 1967 et directeur de la station d’Amélioration des Plantes depuis 1964, il contrôle les derniers travaux sur la canne à sucre, la production fourragère, les vivrières à graines comme le pois d’Angole, les pois canne, les pois yeux noirs, les différents vigna, et surtout les plantes à tubercules : Manioc, Madère, Malanga, Patate(douce) et igname. Les tâches sont réparties par équipe :
L’équipe igname comprend POITOUT René Arsène, SUARD Camille, POITOUT Joseph, GRUEL Adrien, moi-même ARNOLIN Richard et un peu plus tard MATHURIN Pulchéry et GELABALE Jean.
Pour les généticiens, améliorateurs de plantes, il faut des plantes qui fleurissent, donnent des graines fertiles qui, une fois semées ouvrirons la possibilité d’obtenir une grande variété de plantules parmi lesquelles nous pouvons espérer de nouvelles variétés plus résistantes aux maladies, plus productives, de formes attractives et agréables au goût. Hélas en 1970 les problèmes de floraison de l’igname sont multiples.
Lucien qui a déjà un cercle de relations, a très tôt pensé à une large coopération internationale entre pays tropicaux, à la fois pour le choix de types adaptés à la culture intensive qui amènerait la culture de l’igname au niveau des grandes cultures tempérées ; et pour la sélection de variétés florifères qui permettraient de débuter les travaux de sélection génétique.
Parmi les cultivars introduits en 1970 d’Océanie des types nouveaux seront proposés à l’agriculture des DFA, mais les cultivars florifères ne sont pas plus nombreux et les problèmes de sélection sont loin d’être résolus. Des provenances du Nigéria vont permettre des générations de sélection sexuée pour le type Grosse Caille (Dioscorea cayenensis-rotundata).
Les attaques d’anthracnose, les autres contraintes parasitaires et climatiques laissent apparaître la nécessité d’un laboratoire de Culture in vitro. Dans ce laboratoire seront mises en conservation la majorité des variétés locales qui disparaissaient des jardins : même si ce travail est terminé après 1994 lors du départ de Lucien à la retraite c’est une contribution importante à la conservation du patrimoine. Un patrimoine local, mais aussi tropical dans son ensemble, à l’abri des intempéries.
Mais avant son arrivée en Guadeloupe, Lucien a laissé son empreinte sur plusieurs continents, tissé de nombreuses amitiés, en abordant plusieurs espèces végétales.
Comme il le disait lui-même, « mon parcours aura été fortement marqué par l’Inra, bien que pas seulement, fort heureusement ».
Lucien appartenait à une famille héritière… d’un passé agricole. C’est en effet, assez significatif que le nom Degras, qui provient du vieux créole où il se dit Dégras, signifie « défrichement pour la préparation des jardins traditionnels ». Il était sans doute prédestiné à ce parcours dans le domaine agronomique.
Son enfance est aussi marquée par les années passées près de la mer, à la Pointe des Salines, à la Martinique où son père exerçait en tant que douanier. Sans doute cette enfance permet la naissance de sa fibre poétique et de sa philosophie de la vie : « Je suis ce pêcheur qui vient du soleil levant, un épervier sur une épaule, sous un bras des casiers tressés de lyan dlo qu’il dépose quand il balance la rosace de son épervier au-dessus des flaques. »
L’influence de ses deux maitres à penser, René MENIL et Aimé CESAIRE venait renforcer une inclination à la philosophie et à la littérature. Juste pour une disponibilité de bourse, il choisit des études scientifiques pour lesquelles il va montrer des dispositions aussi fortes.
Après une licence en sciences naturelles obtenue à Montpellier, il devient ingénieur-élève de l’École Supérieure d’Application d’Agriculture Tropicale en 1948, à Paris, pour la première année de génétique végétale de l’ORSTOM. Il y suit une formation agronomique, et apprend aussi l’agriculture tropicale.
Après 5 années passées en Guinée, à travailler sur l’amélioration de la technique de production du riz en culture inondée, il ira en Côte D’Ivoire à l’IRAT (actuel Cirad) en tant que chef du laboratoire de génétique de la station des plantes alimentaires. C’est là que Lucien découvre l’igname, en tant que plante tropicale majeure, à laquelle il restera plus qu’attaché une fois revenu aux Antilles. Ces séjours lui permettent d’engranger des connaissances scientifiques et de lier des amitiés solides.
C’est en 1964, que Lucien arrive sur le Centre des Antilles, après avoir passé 6 années à l’Inra de Versailles en tant que responsable de la sélection de l’avoine en France. Il s’investit complétement dans ce rôle dévolu à l’Inra de développement de la culture, d’une façon générale et, plus particulièrement, de la culture scientifique, aux Antilles-Guyane. C’est ainsi, qu’outre son travail à l’Inra, il a fait longtemps partie du conseil d’administration et du conseil scientifique de l’université, et a été associé à plusieurs de ses activités, en particulier le diplôme de Développement Agricole Caraïbe et le centre d’études et de recherches caribéennes.
Travaillant sur l’igname, avec cette plante qui lui avait paru très originale sur le plan biologique, Lucien souhaitait permettre une avancée de la connaissance scientifique et agronomique, tout en épousant une valeur socio-culturelle.
Pour faire avancer les recherches sur l’igname, Lucien peut compter sur les possibilités de l’INRA, de l’ORSTOM, du CIRAD ; il travaille également avec des organisations internationales, la Caribbean Food Crops Society(CFCS), L’international Society for tropical Root Crops(ISTRC), avec beaucoup de pays de la Caraïbe (Porto Rico, Trinidad, Jamaïque, Barbade, Haïti, Cuba) et du monde (Côte d’Ivoire, Nigéria, Indes, Nouvelle Calédonie) et avec des agronomes émérites : D.G.COURSEY (Londres), F.W.MARTIN(Porto Rico, Etats Unis), Bacary TIO-TOURE(Côte d’Ivoire) HAAN (IITA , Nigeria)….
L’igname est souvent la plante dominante du jardin créole, autre valeur socio-culturelle à laquelle, Lucien va consacrer travaux et écrits.
Son engagement pour la transmission du savoir que nous retrouvons dans plusieurs publications du Centre Inra-Antilles-Guyane, a fait de lui, le principal fondateur en 1991 du centre de culture scientifique, technique et industrielle (CCSTI) de la Guadeloupe, Archipel des Sciences. Cette association lui a permis de travailler en animation culturelle aussi bien avec des enfants de maternelle qu’avec des enseignants, et le grand public.
Plusieurs publications, articles et revues témoignent de sa volonté de transmettre, de partager.
Tout au long de son parcours, il a ardemment souhaité, faire bénéficier au plus grand nombre, des acquis engrangés au cours de sa vie, afin de redistribuer et entraîner des réactions, comme il se plaisait à le dire « En chaîne… ». Les rôles de Roselise ACCIPE et de Gilberte COMBES, au secrétariat, à la documentation du Centre, ont été des plus précieux.
Plusieurs Publications témoignent de cette volonté de transmettre, de partager. En 1997, il est co-fondateur de la revue « DERADES avec des philosophes, des écrivains, des psychologues, des historiens comme pour obtenir une synthèse des moyens de penser. Je retiendrai pour ma part que c’est un artiste polyvalent, un dessinateur, un mélomane, et même si parfois il a cherché à nous faire croire qu’il marchait sur les pieds de celle qui lui apprenait à danser il reste pour les danses européennes et pour les danses locales un danseur exceptionnel parmi les plus lestes et les plus majestueux.
Pour terminer, quelques mots de Simone Weil à l’attention du littéraire qu’il a toujours été.
« Il restera de toi ce que tu as donné.
Au lieu de le garder dans des coffres rouillés. Il restera de toi de ton jardin secret,
Une fleur oubliée qui ne s’est pas fanée.
Ce que tu as donné, en d’autres fleurira. »
Adieu Lucien.
Remerciements à Richard ARNOLIN
18 au 22 novembre 2017
En 1983, elle a participé à la découverte du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) à l’origine du SIDA, alors qu’elle faisait partie, à l’Institut Pasteur, de l’équipe dirigée par Luc Montagnier. Cette découverte lui vaut de recevoir le 6 octobre 2008, en même temps que ce dernier, le Prix Nobel de médecine.
Françoise Barré-Sinoussi est née le 30 juillet 1947 à Paris. Elle est directrice de recherche de classe exceptionnelle à l’INSERM et Professeur à l’Institut Pasteur où elle dirige l’unité de régulation des infections rétrovirales.
Françoise Barré-Sinoussi est impliquée dans la recherche en rétrovirologie depuis le début des années 1970.
Elle est reconnue pour sa grande contribution à la recherche sur le VIH/SIDA, en particulier en tant que premier auteur de la publication annonçant, en 1983, l’identification d’un nouveau rétrovirus humain qui sera appelé le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). En 1988, elle prend la responsabilité d’un laboratoire à l’Institut Pasteur et lance des programmes de recherche sur les déterminants du virus et de l’hôte dans la pathogenèse du SIDA. Entre 1988 et 1998, elle a également participé à des programmes collaboratifs sur la recherche vaccinale contre le VIH.
Aujourd’hui, les programmes de recherche dans son laboratoire portent sur les mécanismes de protection contre l’infection VIH/SIV ou de contrôle du SIDA, en particulier au niveau de l’immunité innée.
Parallèlement à ses activités de recherche, Françoise Barré-Sinoussi est fortement impliquée dans la promotion d’interactions entre activités de recherche sur le VIH/SIDA et actions de santé publique dans les pays en développement. Elle est profondément engagée dans le renforcement des capacités, la formation et le transfert de technologie en Afrique et en Asie, en particulier au travers du Réseau International des Instituts Pasteur, et la coordination des programmes de recherche de l’Agence nationale de recherches sur le SIDA et les hépatites virales (ANRS) au Cambodge et au Viêt-Nam.
La professeure Françoise Barré-Sinoussi sera en Guadeloupe du 18 au 22 novembre prochain. Au programme de son séjour :
- Lundi 20 novembre 17h30 : présentation de « l’état des lieux SIDA » en Guadeloupe et en Martinique par les Professeurs Bruno Hoen et André Cabie, suivie de la conférence de la Professeure Françoise Barré-Sinoussi sur la thématique du SIDA pour un public averti à l’Amphithéâtre Mérault (Campus de Fouillole, Université des Antilles) : « VIH/SIDA, les défis du 21ème siècle ».
- Mardi 21 novembre 14h00 : master classe biologie avec les élèves de classe préparatoire biologie et les étudiants des masters biologie de l’Université des Antilles : « De la découverte du VIH aux enjeux du 21ème siècle ».
- Mardi 21 novembre 18h30 : conférence grand public à l’amphithéâtre Guy Mérault (Campus de Fouillole, Université des Antilles) : « Histoire d’un combat pour un monde sans SIDA ».
- Mercredi 22 novembre 8h30-12h : Participation à la manifestation Omnisciences : conférence de la Professeure Françoise Barré-Sinoussi devant des élèves de collèges et de lycées et des professeurs de SVT, présentation des projets des élèves dans le cadre de la semaine Omnisciences et remise des prix aux meilleurs projets.
Vendredi 10 février - Lycée Charles Coeffin, Baie-Mahault
Issue des Olympiades nationales de la chimie (ONC), la toute jeune association Olympiades de chimie Guadeloupe organise pour la première fois une édition de cette compétition en Guadeloupe.
« Au-delà de l’intérêt pédagogique et du plaisir pour les candidats de participer à ce concours, cet événement représente une opportunité pour que le monde de l’enseignement et celui de l’industrie chimique se rencontrent afin d’échanger sur l’apprentissage et la formation des jeunes dans le domaine de la chimie », explique Jean-Yves Mames, l’organisateur.
Ainsi, depuis 33 ans dans toute la France, près de 2400 candidats, élèves de première et terminale scientifiques, s’affrontent dans chacune des académies organisatrices à travers une série d’épreuves théoriques et pratiques. La compétition se déroule, en effet, en deux étapes : la première au niveau académique par le biais d’un concours régional, la seconde au niveau national.
Après examen des candidatures, les meilleurs élèves — une vingtaine environ — sont retenus comme admissibles et peuvent se présenter à la mi-février à l’oral académique. Ils sont convoqués sur une journée pour une épreuve individuelle de travaux pratiques d’une durée de 2 heures et une épreuve collective avec documents. Pour cette deuxième partie, les équipes disposent de 2 heures de préparation puis exposent leurs résultats et répondent aux questions du jury pendant 30 minutes. Après délibération, le jury proclame le palmarès et un lauréat académique est désigné. Ce dernier est sélectionné pour participer aux épreuves nationales qui se déroulent à Paris le jeudi 27 mars 2017.
Le LPO Charles Coeffin de Baie-Mahault a été choisi pour l’organisation de l’épreuve académique en raison de son laboratoire très bien équipé. Chaque mercredi, depuis le 11 janvier, il reçoit les candidats pour des travaux pratiques, conférences et visites. Les épreuves finales académiques y ont lieu vendredi 10 février 2017.
En partenariat avec le Rectorat, Albioma Moule, Archipel des Sciences, l’ASC SARA, Autour Jeulin, Bologne, Carso Caraïbes, EDF Guadeloupe, Laboratoire des Douanes, Naturels Cosmétiques, LPO Charles Coeffin.
Yana Simonel (LGT Baimbridge) est la lauréate des premières Olympiades de chimie organisées en Guadeloupe. Ils étaient 14, passionnés d’équations et de tubes à essai, à concourir pour une place à la finale nationale le 27 mars 2017 à Paris.
Les 14 participants
- Yana Simonel (LGT Baimbridge)
- Cressane Manijean (LGT Baimbridge)
- Floryan Romain (LGT Félix-Proto)
- Mathilde Rabineau (LPO Charles-Coeffin)
- Daryl Cassilingom (LPO Charles-Coeffin)
- Cédric Psvite (LPO Charles-Coeffin)
- Kytane Kandassamy (LGT Félix-Proto)
- Sophie Petipermon (LPO Nord Grande-Terre)
- Anne-Line Calabre (LPO Nord Grande-Terre)
- Maelle Cadan (LPO Charles-Coeffin)
- Cyrille Jonathan (LGT Jardin d’Essai)
- Sarah Pierre (LGT Félix-Proto)
- Julie-Flore Hira-Ventura (LGT Faustin Fléret)
- Ashley Bride (LPO Nord Grande-Terre)
- Trécy Capitolin (LGT Faustin Reret)
Vendredi 27 janvier 2017, 8h30 à 16h - Bibliothèque Paul Mado, Baie-Mahault
Séminaire organisé par l’IREPS Guadeloupe.
La tradition, la culture, l’environnement si présents dans la vie quotidienne guadeloupéenne déterminent la santé de toute la population.
S’interroger sur les représentations de la santé dans le contexte de la vie caribéenne et tropicale, nous a semblé essentiel pour mieux comprendre sur quel socle tous ensemble nous construisons nos actions.
Cette rencontre avec de nouveaux acteurs complémentaires de nos champs d’intervention visent à :
- Valoriser l’environnement, la tradition et la culture guadeloupéenne,
- Rencontrer et réfléchir avec différents acteurs pour partager leur représentation de la santé,
- Comprendre le contexte culturel guadeloupéen pour mieux adapter les réponses de l’IREPS aux besoins de la population.
A cette occasion, Grégory Potiron, Directeur d’Archipel des Sciences, interviendra sur la thématique « Environnement, culture et santé ».
Renseignements : Line BALTYDE – Chargée de diffusion et de communication – IREPS Guadeloupe
Tel: 0590 41 09 24
E-mail : line.baltyde@ireps.gp
Mercredi 25 janvier 2017, 17h à 20h30 - Bibliothèque Paul Mado, Baie-Mahault
Atelier et conférence-débat organisés par Synergîle en partenariat avec la ville de Baie-Mahault, Archipel des Sciences, et avec le soutien de Digicel Business.
17h – 18h30 : Atelier d’introduction au Biomimétisme et ses principes
Cet atelier est destiné à des entrepreneurs ou institutionnels qui auraient été sensibilisés à des exemples emblématiques du biomimétisme et qui voudraient aller plus loin sur l’application concrète de cette approche bio-inspirée. Il peut également intéresser un public plus large.
Programme de l’atelier :
- Présentation :
- Introduction : exemples et réalisations emblématiques et moins connus du biomimétisme
- En allant plus loin, une autre approche et manière d’aborder des problèmes aux champs d’applications variés
- Les principes du biomimétisme : principes, fonctions et stratégie dans la nature
- Une méthode pour l’innovation
- Comment adopter cette approche et l’appliquer en tant qu’entrepreneur ? Pourquoi cette approche peut être intéressante en Guadeloupe ?
- Echange avec les participants : l’atelier sera animé par Damien Ollivry, Consultant en développement économique et en innovation, et membre de Biomimicry Iberia.
19h – 20h30 : Conférence-débat sur le thème « Biodiversité : la clé de l’innovation pour la Guadeloupe ? »
Cette conférence-débat était initialement programmée pour le 28 novembre 2016 lors de la Fête de la Science 2016, mais a dû être reportée en raison d’intempéries.
Venez débattre avec des scientifiques et économistes, spécialistes de l’Ecologie, de l’Agronomie, des Aliments, de l’Environnement, de la Chimie, de la Botanique, de la Pharmacie…
Au programme :
- Mini-conférence 1 : Définition et exemples de biomimétisme dans le monde ; principes du biomimétisme
- Mini-conférence 2 : Définition de la bio-inspiration et exemples de bio-inspiration en Guadeloupe (épuration et valorisation des vinasses dans les distilleries à l’aide de bactéries anaérobies, dépollution des sols à l’aide de biomolécules, systèmes naturels en agriculture)
- Table ronde : Quels éléments de notre nature locale pourraient nous inspirer pour créer de la valeur et de l’emploi en Guadeloupe ?
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10 au 14 octobre 2016
Les Journées pour les Sciences se tiendront du 10 au 14 octobre 2016 sous le haut patronage de Axel Kahn, Docteur en médecine, Docteur ès sciences, membre de l’Académie des sciences, Pierre Lena, Astrophysicien, Professeur émérite à l’université Paris Diderot, membre de l’Académie des sciences et en présence de Béatrice Salviat, membre de la Fondation La main à la pâte et Dominique Rojat, Inspecteur général des Sciences de la Vie et de la Terre.
Ces journées ont pour objectif de valoriser les sciences et de mettre en évidence la variété des actions pédagogiques mises en œuvre tout au long de l’année.
Plusieurs temps forts seront organisés à l’attention des élèves, des enseignants, mais également du grand public.
Ainsi une conférence-débat ouverte au public sur le thème « Laïcité et citoyenneté », se tiendra le mardi 11 octobre 2016 à 18h00 à l’Université des Antilles (amphi Lepointe).
A cette occasion, Pierre Lena, Astrophysicien, Professeur émérite à l’université Paris Diderot, membre de l’Académie des sciences interviendra sur « Sciences, laïcité et citoyenneté » – La science est supérieure à la croyance… La croyance est supérieure à la science… peut-on trancher ce débat ?
Dominique Rojat, Inspecteur général des Sciences de la Vie et de la Terre, interviendra sur « La laïcité au cœur des enseignements » – Quelles sont les missions et rôles de l’école ?
et Axel Kahn, Docteur en médecine, Docteur ès sciences , membre de l’Académie des sciences, interviendra sur « Ecole, violence et humanité » – La culture scientifique peut-elle nous aider à lutter contre la barbarie ?
Cette opération est l’occasion de souligner les corrélations qui existent entre les sciences et la Laïcité, les fondements de l’École, les croyances, les valeurs citoyennes,… autant de sujets d’actualité au centre de notre réflexion…
Axel Kahn sera également l’invité d’honneur du colloque éthique sur le thème « Alimentation, société et santé » organisé par le comité d’éthique du CHU qui se tiendra les 13 et 14 octobre 2016.
Il dédicacera son dernier ouvrage « Être humain pleinement » le samedi 15 octobre à 10h00 à la Librairie Générale Jasor à Pointe-à-Pitre.
Mardi 26 juillet 2016 - Maison de la Mangrove, Les Abymes
Le 26 juillet prochain, le Pôle-Relais « Mangroves & Zones Humides d’Outre-Mer » célèbrera la journée internationale des mangroves.
Soutenue par la commune des Abymes, cette initiative aura lieu à la Maison de la Mangrove (TAONABA).
Au programme :
- Des stands, des jeux & des animations proposés par les partenaires (Archipel des Sciences, L’Ecole de la mer, l’ONF…),
- Des débats,
- Des visites guidées de la mangrove par les gardes du littoral,
- Des expositions (Zyè à Mangrov’la, Amazona, Conservatoire Botanique des îles de Guadeloupe, Parc National de la Guadeloupe),
- Un marché de produits locaux,
- Des promenades en charrette à bœufs (On Driv’),
- Des contes pour enfants… etc.
Egalement sur place :
- Des lots à gagner via un questionnaire à remplir et un tirage au sort,
- Une restauration de plats & pâtisseries « antan lontan ».
A l’occasion de la Journée internationale des mangroves, le Pôle -Relais « Mangroves et Zones Humides
d’Outre-Mer » lance du 1er au 22 juillet un grand concours dessin & photo. Plus d’infos sur le site du Pôle-Relais « Mangroves & Zones Humides d’Outre-Mer ».
Archipel des Sciences participera à cette journée en présentant l’exposition « Espèces en danger de la mer des Caraïbes » (partie consacrée aux récifs coralliens).
15, 22 & 29 juillet 2016 - Saint-Claude
A l’occasion des 40 ans de l’éruption de la Soufrière, Archipel des Sciences présente une animation sur le risque volcanique les vendredis 15, 22 et 25 juillet 2016 à 18h dans le cadre de la caravane de quartier organisée par la ville de Saint-Claude.
28 juin au 2 juillet - Lamentin
Dans le cadre de ses activités, l’association lamentinoise Nouvèlvwa organise en partenariat avec la ville du Lamentin, la deuxième édition de la Fête du Fruit à Pain, intitulée « Fouyapen : On manman zanfan » sous la Présidence d’honneur de Monsieur Lucien Degras, membre d’Archipel des Sciences.
Le travail autour de la valorisation de cet arbre et de son fruit doit se poursuivre. Conscients du chemin qui reste à parcourir pour que les produits locaux prennent leur place dans notre environnement et dans nos habitudes alimentaires, Nouvèlvwa propose une nouvelle édition de la Fête du fruit à pain.
Nouvèlvwa est au travail : en recherche, à l’écoute, prête à l’échange, prête à recevoir les amis du fruit à pain… Pour cette édition, Nouvèlvwa envisage de mettre en avant l’aspect économique (production, commercialisation, exportation) et de s’ouvrir sur la Caraïbe.
Objectifs visés :
- Apprendre à mieux conserver et transformer le fruit à pain
- Diversifier la façon de le consommer
- Sensibiliser à la préservation de l’arbre à pain
- Mieux produire (entretien et taille des arbres à pain, identification des parasites, techniques de plantation…)
- Réussir la commercialisation du fruit à pain et produits dérivés
- Connaître la place du fruit à pain dans les pays de la Caraïbe
Evènement très grand public : (1ère édition : près de 1 500 entrées enregistrées sur les 2 jours). La population lamentinoise et de la Guadeloupe entière, les pays de la Caraïbe, toutes catégories socio-professionnelles et d’âges, vacanciers et touristes, Associations, Clubs Séniors, Scolaires et Universitaires, Agro-transformateurs, Agriculteurs, Chercheurs, Artistes, Artisans, Petites et Moyennes entreprises, membres des institutions, Gastronomes, Sponsors et Partenaires, Femmes au foyer, personnes retraitées… les amis du fruit à pain ! (accès gratuit)
Plusieurs temps forts :
- Conférence-débat (chercheurs, spécialistes du fruit à pain…)
- Atelier en plein-air autour de l’arbre à pain planté à Gédon lors de la 1ère édition
- Ateliers : transformation et conservation, greffage, cuisine…
- Restauration et prestation traiteur
- Exposition et vente de produits en relation avec le fruit à pain
- Animations diverses
- Productions de jeunes élèves de la commune…
A cette occasion, Lucien Degras et Julian Osseux, de la Chambre d’Agriculture, présentent un diaporama « Nouvelvwa pour la recherche sur l’arbre à pain ».